Quand Satan rêve tout éveillé
Anonyme
Quand Satan rêve tout éveillé
Le « fameux » rêve maçonnique (1934)
Dans le septième volume de sa série Les Hommes de bonne volonté, le romancier Jules Romains s’attarde sur la franc-maçonnerie – avec une complaisance évidente. L’ouvrage est intitulé A la recherche d’une église [1].
Pour désamorcer les critiques, la maçonnerie est d’abord présentée de façon satirique : un des personnages du roman, ancien maçon, tourne en ridicule les rites de sa loge. Mais la présentation positive vient plus tard. Un vrai maçon, très sympathique, dévoile son idéal : la construction du Temple, c’est-à-dire de l’humanité nouvelle, enfin unie dans la justice, la paix et la fraternité.
A cette construction, l’Église catholique elle-même est appelée à collaborer, pour peu qu’elle abandonne sa farouche intransigeance. Et le ponte maçonnique énonce le « fameux rêve » de sa secte :
Il faudra bien qu’à un moment ou à l’autre la question se règle entre l’Église et nous… Je…