Recension de Angèle Lieby, Une larme m'a sauvée
Stéphanie DÉNÉCHAUD
Une larme m'a sauvée
Stéphanie Dénéchaud
Une cinquantenaire énergique et pleine d’optimisme va connaître une descente aux enfers dans l’hôpital de Strasbourg en 2009.
Plongée dans un coma artificiel par les médecins, Angèle Lieby se réveillera et retrouvera sa conscience, sans pouvoir exprimer, ni par la parole, ni par le geste qu’elle est parfaitement revenue à elle, atteinte d’une terrible pathologie empêchant les fibres nerveuses de permettre le moindre mouvement.
Le corps médical la considèrera dans un coma dépassé, alors qu’elle entend tout autour d’elle et qu’elle ressent tout : « J’ai l’impression d’être extrasensible » (p. 34).
Trois jours après le début du coma thérapeutique, le médecin réanimateur lâche à l’époux d’Angèle et à sa fille : « Il faut songer à débrancher, il n’y a plus d’espoir, plus rien ne fonctionne, à part le cœur » (p. 58). L’annonce est un choc. « La charge émotionnelle est…