La structure de l'encyclique Humani generis
Fr. Réginald GARRIGOU-LAGRANGE O.P.
La structure de l’encyclique Humani generis
par le frère Réginald Garrigou-Lagrange O.P.
Dressée au milieu du 20e siècle (12 août 1950) comme l’ultime panneau indicateur avant le désert, l’encyclique Humani generis reste particulièrement importante dans la désorientation actuelle.
Le modernisme avait déjà été condamné par saint Pie X dans l’encyclique Pascendi (1907) ; il avait reculé, mais point capitulé. Mutant à la façon d’un virus, il avait revêtu de nouveaux masques, déployé de nouvelles stratégies, et continué sa progression dans les séminaires et les couvents. Pie XII dut donc renouveler la condamnation, en l’adaptant aux nouvelles formes adoptées par l’erreur. Humani generis est ainsi la condamnation du néo-modernisme.
Si un homme était qualifié pour commenter cette encyclique, c’est bien le père Garrigou-Lagrange (1877-1964). Quatre ans auparavant, dans un article qui avait éclaté comme une bombe (« La nouvelle théologie, où va-t-elle ? »), il avait dénoncé le néo-modernisme…