Veilleur, où en est la nuit
LE SEL DE LA TERRE
Éditorial
« Veilleur, où en est la nuit * ? »
Confesser la foi dans l’Église en face du modernisme, être heureux d’avoir à souffrir pour rendre un beau témoignage à l’Église trahie de toute part, c’est veiller avec elle dans son agonie ou veiller avec Jésus qui continue dans son Épouse affligée et trahie son agonie du Jardin des oliviers. Dans la mesure où nous serons des veilleurs fidèles, inaccessibles à la crainte mondaine et au découragement, nous saurons d’expérience que la sainte Église est un mystère de force surnaturelle et de paix divine : Urbs Jerusalem beata, dicta pacis visio [1].
Père Roger-Thomas Calmel
IL Y A DIX ANS paraissait le premier numéro de cette revue.
Nous avons voulu, au milieu de cette nuit qui s’étend sur le monde, allumer une petite lumière pour aider ceux qui veulent veiller dans…